Les conseils de territoire vont devenir importants. Cette nouvelle assemblée existe dans onze des douze zones redécoupant l’agglomération parisienne. Paris a un statut différent.
Mardi 19 janvier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), c’est le grand jour : la première réunion du conseil de territoire de Plaine commune, à 18 heures. Le nom « Plaine commune » est connu, c’était celui de l’ancienne communauté d’agglomération (9 communes, 410.000 habitants). Ce sera celui de « l’établissement public territorial ». Ce conseil va élire son président , des vice-présidents. Les 80 conseillers territoriaux sont désignés par les communes participantes.
Chez les voisins du territoire appelé désormais « Est ensemble« , dix communes autour de Romainville (Seine-Saint-Denis), 91 conseillers pour 400.000 habitants, c’est déjà fait. Robert Cosme (PS), maire du Pré-Saint-Gervais, a été élu le 7 janvier lors de la séance inaugurale.
Plus que les communautés d’agglomération
Les premières réunions et les élections se poursuivront durant tout le mois dans les 11 conseils de territoire. Cette nouvelle structure aura plus de compétences que l’ancienne communauté d’agglomération. Elle gèrera le plan local d’urbanisme qui revenait aux communes.
Au-dessus, il y aura le conseil de métropole, le « Grand Paris », 7 millions d’habitants, dont les 209 conseillers élus par les conseils municipaux se réunissent le 22 janvier. La présidence devrait être confiée à Patrick Ollier (Les Républicains), puisque la droite est majoritaire dans cette assemblée. Sa compétence est surtout l’aménagement des zones d’activité, l’habitat et surtout l’habitat social, l’environnement… Pas les transports qui restent au Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF).
Photo de « une » : Est ensemble, Anthony Voisin.
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